Nous rejoignons Malatapay en tricycle, puis la traversée en bateau se fait en moins d'une heure dans une petite bangka. On sera 8 passagers : trois femmes, trois enfants et nous deux. C'est un trajet remuant même si la mer est relativement calme. Si vous restez à l'avant de l'embarcation, vous pouvez être sûr d'être trempé de la tête aux pieds en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire !
Apo island, l'île des tortues, est une petite île paradisiaque d'un peu plus d'un kilomètre de long au large des côtes de Négros. Il est possible de venir y observer plusieurs familles de tortues vertes qui logent ici à l'année. Pour les trouver, rien de plus simple, il suffit d'aller dans l'eau ! Sur l'île, pas de moto, encore moins de voiture et de l'électricité disponible seulement le soir, de 18h à 22h. Quelques habitations et une école se situent le long de l'unique chemin qui traverse l'île. Nous resterons ici, coupés du temps, pendant 4 jours. A notre arrivée, nous avons de la chance car dans la barque nous rencontrons une femme qui travaille à l'un des deux resorts de l'île. Elle nous propose d'aller voir les chambres, qui sont absolument magnifiques, mais nous avions exclu d'y loger car bien trop chères pour nous. Après discussion, elle nous trouve une chambre pour 3 fois rien, dans une annexe située juste derrière l'habitation principale. C'est absolument par-fait, nous ne pouvions rêver mieux ! Voyez un peu, tout cela pour un peu moins de 10€ / nuit.
La vue, depuis l'immense terrasse commune, est superbe. L'hôtel est étrangement vide, seules quelques personnes profitant des prix au rabais en cette basse saison sont ici.
Les fonds marins et les tortues sont les attractions principales de l'île. Il y a de nombreux spots de plongée tout autour mais rien qu'avec un masque et un tuba, il est possible de se faire énormément plaisir. Ce sera d'ailleurs notre activité principale. Tous les jours deux sessions de snorkeling : une le matin de bonne heure, et une en fin d'après-midi. Le reste du temps ? Lecture, discussions avec les autres résidents, et repas. Il y a une grande diversité de poissons, comme lorsque nous étions à Moalboal. On se dit que ça doit être comme ça dans toutes les Philippines. A chaque fois, nous pouvons voir des tortues immenses vaquant à leurs occupations sans même se soucier de nous. |
Sur l'île, nous rencontrons Mike, un Anglais en très long voyage (5 ans pour être précis). Il nous a prêté sa GoPro pour une petite session sous l'eau un peu agitée en fin de journée.
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Nous irons faire une petite balade jusqu'au phare et de là haut, la vue dégagée renforce ce sentiment d'être coupé du monde.
Vous l'aurez deviné, cette île nous a beaucoup marqué. Quelle gentillesse des habitants, quelle tranquillité des lieux, quels fonds marins magnifiques. Il est un peu difficile de quitter cet endroit, mais nous avons encore plein d'autres choses à découvrir !
On change d'île et on embarque Mike comme compagnon de route, next one : Siquijor !